OEUVRES CORPUSCULAIRES

Exposition de l’artiste plasticienne CHRYSTELLE LAMOUREUX

Chrystelle Lamoureux
Œuvres Corpusculaires

Au travers de mes œuvres, je crée des mondes oniriques issus
de la synthèse de réflexions, d’analyses personnelles,
d’introspections intensives nourries de nombreuses lectures.
Il s’agit d’une alchimie entre la lumière et la matière, et des
molécules, particules qui les composent. Je tente d’en faire
ressortir un flux d’énergie, origine de la vie, constante
obsession dans mon travail.
Partie de l’infiniment petit (connections neuronales) et de
l’infiniment grand ( espace et univers) , de nombreuses œuvres
sont regroupées sous la thématique « Le Monde d’Aèl »
« Le Monde d’Aèl » est une vision du monde, ma vision, où la
mort n’est pas à craindre car tout y est composé d’atomes qui
se transforment en énergie pour devenir éternels.
Chaque œuvre de cette série clé de mon travail est le fruit de
mon intériorité.
Il s’agit d’univers basés sur les connections, la diversité, le
pluriel, qui fusionnent, se mélangent, s’enrichissent, se
multiplient, se divisent, se transportent, se superposent, pour
devenir unité, un tout interconnecté, des molécules de vie,
symbiose et osmose entre le créateur et son œuvre.
Le soi et l’univers ne font qu’un.
Les pluralités de mes techniques, la diversité des médiums,
supports, matières et autres sont au service de cette démarche.
Elles sont expérimentations plastiques, issues de mes
conceptions mentales, universelles et intellectuelles.
Chaque œuvre est un monde témoin du prisme d’une structure
mentale, hors de l’espace et du temps, une transcription
d’univers poétiques et plastiques.
Une quête perpétuelle de la connaissance des mystères de la
vie, de son origine à son pourquoi, où chaque création est une
dualité entre le besoin d’une plongée en soi et une ouverture à
l’autre. Un monde onirique intérieur corpusculaire superposé
au monde extérieur.
Les formes, les matières, les couleurs y sont symboles. Ma
première intention révèle ensuite diverses interprétations
possibles. Une invitation au voyage intérieur pour mieux
s’ouvrir à l’autre, où la réalité est psyché, elle est dans l’esprit.
Elle est comme la lumière, elle change de nature en fonction de
comment elle est observée.
L’œuvre achevée appartient à celui qu’elle a apprivoisé, une
réciprocité entre le regard et l’œuvre (notes de l’artiste)